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Tous ces projets représentent des heures de travail et ne sont pas libres de droits, merci de respecter cela.

Album – Frères

Projet d’Album avec Nina Bénéteau
« Frères »

(Droits réservés © Marie Le Cuziat / Nina Bénéteau)

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A travers le portrait d’Arùn et Rey, deux frères, qu’à priori tout oppose, le lecteur va découvrir ce lien si particulier qu’est la relation fraternelle. Plus largement, « Frères » est une réflexion sur la fraternité dans tout qu’elle implique de solidarité, d’amitié et de singularité. Elle aborde aussi le thème de la place de chacun dans une fratrie. Un texte et des illustrations qui invitent au partage et à l’échange…

Extrait de texte

«  (…)
Arùn dessine. Rey saute.
Arùn peint. Rey invente.
Arùn se cache. Rey explose.

Ils ne sont pas amis, ni simples copains, ils ne sont pas voisins, ni même cousins.

Arùn et Rey sont frères.
Personne n’y croit ! Et pourquoi pas ?

Frères c’est puissant.
Frères c’est se ressembler et parfois pas du tout.
Frères c’est ensemble et parfois séparément.

(…) »

Album – Mon Alligator

Projet d’Album
« Mon alligator »

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Mon alligator est l’histoire d’un petit garçon qui trouve un moyen de résister à la tempête que traverse sa famille. Il s’invente un ami histoire de s’amuser un peu et de se sentir moins seul. Quand il y a un ouragan, les parents n’ont pas toujours le temps…

Roman Jeunesse – Yrkloùte en Août

Projet de roman jeunesse
(8-12 ans)
« Yrkloùte en Août »

Sam, 10 ans, a la joie et l’honneur d’être nommé épousseteur de la grande collection d’œufs de la villa des Hortensias pour tout le mois d’Août, un hôtel un peu paumé, tenu par des triplées bizarres.

Malheureusement, rien ne va se passer comme prévu : Jean-Jean, son ennemi juré, va tout gâcher en brisant l’œuf d’autruche. Rose la pimbêche va évidemment s’en mêler aussi et l’été de Sam va virer au cauchemar…

Lire un extrait
Premier Chapitre
Une brillante idée

Quand Sam sonna la grosse cloche de l’hôtel, rien que le son lui donna envie de faire demi-
tour. Elle émettait une espèce de truc un peu lugubre, rien à voir avec le son d’une cloche
ordinaire. Sam se demanda s’il n’était pas en train de faire quelque chose qu’il allait regretter
l’instant d’après. C’était l’idée de sa mère, pas la sienne. Comment peut-on avoir l’idée, à dix
ans, d’aller proposer ses services à l’hôtel de la ville pour tout le mois d’août ! Un hôtel des
plus sordides, soit dit en passant. Après tout, il pouvait bien rester chez lui, comme prévu
initialement. Mais cet été, tout commençait à le lasser, lui qui avait pourtant toujours eu le
goût de tout, il se mettait à tourner en rond, comme un teckel à qui on aurait accroché une
saucisse au bout de la queue. Même se disputer avec Jean-Jean et Rose, son activité préférée
depuis de nombreuses années, n’avait plus grand intérêt à ses yeux. Seulement trois enfants
dans une toute petite ville, comment ne pas se lasser ? Sa mère l’avait donc encouragé à faire
quelque chose de nouveau. Evidemment, il aurait préféré un voyage à New-York plutôt qu’un
ennui estival totalement mortel à Yrkloùte. Mais, aussi injuste que cela puisse paraître, il était
né dans la ville la plus insignifiante de la terre.
Alors qu’il s’apprêtait à redescendre les trois marches en pierre de l’entrée de l’hôtel, bien
décidé à rentrer chez lui, une voix, que Sam reconnut tout de suite, stoppa son élan.
– Qu’est ce que tu fais là mon petit lapin ? 
La grande Inger se tenait devant lui. Sam avait toujours été fasciné par ses jambes
interminables, ses beaux yeux jaunes et son port de tête de danseuse étoile. Sa voix, mi rauque
mi douce, était un délice. Rien que pour l’entendre, Sam pensa qu’il avait bien fait de venir.
Bien qu’il fut discrètement agacé par ce mon petit lapin, Sam offrit à la grande Inger son plus
beau sourire de juillet.
– Qui est-ce ? demandèrent d’une seule voix les deux autres sœurs qu’il restait pour
faire de ce trio des triplées au complet.
– C’est le petit Samuel !  répondit Inger en balançant son épaisse chevelure bouclée
d’est en ouest.
– Euh non, je m’appelle Sam, rectifia-t-il du bout des lèvres.
– Qu’est-ce qui l’amène ? crièrent les deux sœurs de loin.
– Je ne sais pas encore mes chères. Patience ! répondit Inger tout en adressant un clin
d’œil complice à Sam.

Inger avait de la grâce, tout le contraire de Koko et Teresa qui se ressemblaient d’ailleurs à
s’y méprendre. Il ne connaissait les triplées que de vue et Inger avait toujours été sa préférée.
Inger invita Sam à entrer dans le grand hall. Sam n’en crut pas ses yeux. Il n’avait jamais été
plus loin que le portail en fer forgé de l’entrée, avec accroché dessus un écriteau défraîchi
censé donner le nom de l’hôtel, à savoir : La villa des Hortensias.
Le temps et la pluie ayant effacé quelques lettres, l’écriteau avait fini par indiquer La
vi des ort i s. Un petit malin, portant un prénom composé, avait ajouté au feutre
indélébile les deux «  e »  qu’il manquait au panneau pour définitivement rebaptiser
l’hôtel : La vie des orties. Pour Sam, ainsi que pour tous les habitants d’Yrkloùte, cet
hôtel n’avait jamais été autre chose qu’une ruine recouverte de lierre grimpant.
Dans le hall, Sam changea d’avis, c’était grandiose ! Les rideaux en velours rouge
semblaient faire au moins dix mètres de long tant les fenêtres étaient immenses. Les
plafonds étaient si hauts qu’il était impossible d’en deviner la hauteur. Les moulures
étaient somptueuses et donnaient à l’hôtel des allures de palace. Une foultitude
d’objets venus d’ailleurs remplissait les murs de l’entrée gigantesque : des chapeaux,
des médailles, des trophées, des portraits de personnes mortes depuis des siècles. Sam
se sentit ailleurs, ça lui fit un bien fou de quitter Yrkloùte, comme si les portes de la
ville s’ouvraient enfin à lui. Il savait depuis toujours qu’il était né pour vivre des
choses extraordinaires mais au fil des années, il avait commencé à douter un peu.
– Ça t’en bouche un coin Samuel on dirait ? persiflèrent Koko et Teresa d’une
seule voix.
Sam ne sut que répondre, oui effectivement ça lui en bouchait un coin. Jamais, vu de
l’extérieur, il n’aurait soupçonné une telle chose. Aucun son ne sortit de sa bouche, ni
pour répondre à la question, ni pour corriger l’erreur de son prénom.
– Alors mon chat ? On peut savoir ce qui t’amène à la Villa des Hortensias ?
demanda la grande Inger.
– Je…Je…Je voulais vous proposer mes services, le temps…des…des…
vacances, bredouilla Sam.
– Qu’est-ce que tu sais faire ? sondèrent Koko et Teresa, légèrement suspicieuses.
– A peu près tout, répondit Sam.

C’était vrai, Sam savait faire beaucoup de choses, il vivait seul avec sa mère depuis
toujours et cela avait fait de lui un garçon extrêmement dégourdi et toujours de bonne
volonté. A moins que ce soit son tempérament de base mais ça, personne ne le saura
jamais.
Il attendit la réponse des triplées et les minutes lui parurent des heures. Elles se
rassemblèrent toutes les trois en cercle, si bien qu’à les regarder, elles semblaient
n’être plus qu’une seule et même personne.
– Etrange, pensa Sam en les observant du coin de l’œil.

Roman Jeunesse – Un été loin de la mer

Projet de roman jeunesse
(12 ans et plus)
« Un été loin de la mer »

Angèle est réservée, plutôt solitaire. Elle passe l’été en Bourgogne, chez ses cousins, à la suite de la mort de sa sœur aînée.

Au fil des jours, elle va faire face à au deuil et à toutes les questions et émotions qui en découlent.
Grâce à Luce, sa cousine, son double opposé, Angèle va réussir à s’ouvrir.

Jour après jour, Angèle guérit du manque, de la culpabilité pour devenir elle-même.

Jour 32, de retour chez elle, Angèle n’est plus tout à fait la même…

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Première Partie

« La Bourgogne c’est beau comme la Bretagne mais sans la mer »

– Jours 1 à 9 –

Jour 1
Sur ma plage préférée.

Je voudrais rester là.
Je voudrais que rien ne bouge.
Je voudrais que rien n’ait changé.
Je voudrais qu’elle soit encore là.
Je n’ai pas envie de prendre ce train. Pas envie du tout. Je ne veux qu’elle. Mais c’est
impossible. Je sais, je ne suis pas bête.
Si je lui avais demandé son avis, ce que je faisais depuis toujours, elle m’aurait dit de ne pas
le prendre ce train, de ne pas me laisser faire. Mais je n’ai jamais su dire non. Elle, elle savait
décider. Pas moi. Je n’ai jamais su. J’avais besoin d’elle pour tout.
Et maintenant je fais quoi moi ?
Et puis la mer. Il n’y a pas la mer là-bas. Trente-deux jours sans elle, c’est l’éternité.
Je voudrais me cacher pour ne pas y aller mais ça va leur faire peur. Je ne peux plus
disparaître sans prévenir. Mes parents ne peuvent plus supporter de ne pas savoir où je suis,
ma mère surtout, elle panique maintenant. Et dire qu’avant, elle n’avait peur de rien.
Je suis bien toute seule. Pourquoi personne ne le comprend ? Pourquoi personne ne l’admet ?
Pourquoi vouloir absolument me mettre au milieu de plein de gens et autour de trop grandes
tables ?
Heureusement qu’il y a Luce là-bas. Je serai forcément contente de la retrouver. Si elle n’y
était pas, j’aurais peut-être trouvé la force de rater ce train.
Alors, la mer attendra. Elle attend toujours.

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